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La tartrazine, un colorant présent dans de nombreux aliments de l'alimentation française ?

Le colorant jaune tartrazine E102 est un colorant autorisé en France et utilisé par les industriels pour embellir leurs produits. Néanmoins, on cherche à prouver ce fait en trois étapes.

 

La première étape consiste à déterminer dans quels aliments il est présent en étudiant plusieurs étiquettes ou listes d'ingrédients trouvés en magasins ou sur internet. On choisit de se centraliser sur l'étude des contenants de 30 boissons. L'étude et les résultats apparaissent dans les deux tableaux suivants :

 

Résultats :

Exploitation des résultats :

 

Comme nous pouvons le voir avec le tableau des résultats, plus de 70% des boissons étudiées au hasard comportent des colorants, dont 50% semblent être composés de colorants. Ainsi, sur l'échantillon, 36.7% des boissons contiennent du jaune tartrazine E102. Nous pouvons donc en déduire que ce colorant est majoritairement utilisé par l'industrie agro-alimentaire française, et cela surtout dans les boissons.

 

 

Dans un deuxième temps, nous cherchons à déterminer si le colorant jaune tartrazine E102 est bel et bien présent dans deux des boissons dont nous avons précédemment étudié les ingrédients. Afin de démontrer sa présence, nous avons réalisé une chromatographie à partir de Liqueur aux Arômes de Fruits de la Passion - Passoa ainsi que de Cocktail Citron Vert et Kiwi - Sans Alcool - Mister Cocktail

Photographies respectives de Cocktail Citron Vert et Kiwi - Sans Alcool - ainsi que de Liqueur aux Arômes de Fruits de la Passion - Passoa

Principe de la chromatographie :

 

            La chromatographie est une technique simple permettant de séparer les différents constituants d’un mélange. Pour réaliser une chromatographie sur papier, on utilise :

- un solvant ou un mélange de solvant appelé éluant,

- un support fixe appelé phase fixe.

 

à Lors d’une chromatographie, l’éluant fait migrer les différents constituants d’un mélange le long de la phase fixe : c’est le phénomène de capillarité.

 

Chromatographie

Dans quels aliments de l'alimentation française trouve-t-on de la tartrazine ?

 

Introduction :

 

On cherchera à déterminer la présence de colorant jaune tartrazine E102 dans quelques produits transformés de l'alimentation française. Nous étudions donc la composition de Passoa et de Mister Cocktail, boissons disponibles aux rayons liquides consommables de nos supermarchés français. On réalise alors une chromatographie afin de déterminer si il y a bel et bien du colorant jaune tartrazine E102 dans ces deux boissons.   

 

Matériel :

 

- Bande rectangulaire de papier absorbant = phase fixe

- Cuve assez profonde (bêcher) = cuve à élution.

- Couvercle (boîte de Pétri)

- Pics apéritifs (pour déposer les gouttes de produits à tester)

- Colorant pur : jaune de tartrazine (E102).

- Aliments : Passoa et Mister Cocktail!

- Ethanol

- Chlorure de sodium (40g.L-1)

 

Protocole expérimental :

 

1. Préparation de la bande de papier absorbant (voir figure ci contre), aussi appelée phase fixe.

 

- Tracer au crayon et à la règle, sans trop appuyer, un trait à 1,5cm du bord inférieur : ce trait est la ligne de dépôt.

- Placer sur la ligne de dépôt, 3 points régulièrement espacés notés T, S1 et S2.

 

Dépôt des tâches d'aliments étudiés :

- Une goutte de colorant jaune tartrazine (E102) sur le point noté T (témoin).

- Une goutte de sirop de menthe sur le point noté S1.

- Une goutte de soda réduit sur le point noté S2.

 

2. Préparation de l'éluant :

 

- Prélever 5ml d'éthanol et le déposer dans un bêcher de 25ml.

- Compléter jusqu'à la graduation 25ml du bêcher avec de l'eau salée.

- Mélanger.

 

3. Préparation de la cuve à élution :

 

- Prélever à l'aide d'une éprouvette graduée de 10ml, un volume de 8ml d'éluant précédemment préparé.

- Verser les 8ml dans la cuve à élution.

- Vérifier que le niveau de l'éluant au fond de la cuve ne dépasse pas 1cm.

 

4. Etape d'élution :

 

- Introduire verticalement le papier absorbant dans la cuve à élution. Vérifier que la ligne de dépôt est au dessus du niveau de l'éluant.

- Couvrir avec un couvercle appelé boîte de pétri.

- Ne plus toucher à la cuve.

- Retirer le papier absorbant lorsque le niveau de l'éluant est situé à environ 2cm du bord supérieur de la bande. Ce niveau atteint par l'éluant est appelé front de l'éluant.

- Marquer d'un trait de crayon le front de l'éluant.

- Laisser sécher le papier absorbant.

 

Réalisation :

 

 

Photographie respectivement du colorant jaune tartrazine E102, de la Passoa et du mister cocktail.

Photographie des pipettes ainsi que des solutions utilisées pour la chromatographie (colorant jaune tartrazine E102, Passoa et mister cocktail).

Premier essai:

Photographie de la préparation de la première phase fixe, avec les trois taches de solution.

 

Photographie de mise en place de la phase fixe dans la cuve à élution.

Photographie de migration de la tache jaune, les autres tâches ne migrant que très peu.

 

Deuxième essai:

Photographie de préparation des réchauds afin de concentrer les solutions de Passoa ainsi que de mister cocktail.

 

Troisième essai :

Photographie de la phase fixe lors du deuxième essai.

Photographique de papier de silice chromatographique.

Photographie des résultats de trois essais sur silice chromatographique.

Résultats :

 

Premier essai:

 

• Observation :

 

Tout d'abord, nous avons réalisé une chromatographie normale avec deux gouttes de Passoa, de Mister coktail et de colorant jaune tartrazine E102 sur du papier absorbant tout en suivant le protocole expérimental.

 

• Analyse :

 

Ce premier essai n'a rien donné de concluant, nous pouvons seulement observer la tâche de jaune tartrazine E102 qui a migré.

 

• Problème rencontré :

 

Comme les gouttes de Passoa et de Mister Cocktail n'ont pas migré, nous avons jugé juste d'augmenter la dose d’éthanol (8 mL) et de réduire celle d'eau salée.

 

Deuxième essai:

 

• Observation :

 

Le colorant jaune tartrazine E102 a migré plus bas que lors de l'essai précédant mais la couleur est plus vive. De plus, nous pouvons observer une tâche jaune très pale pour le Mister cocktail et une petite tâche de bleu en dessous. Nous pouvons également constater la présence d'une faible tâche juste au-dessus d'une tâche rouge pour la Passoa. Cependant, les trois tâches jaunes sont à la même hauteur.

 

•Analyse :

 

Comme on observe la présence d'une tâche jaune plus ou moins faible pour chaque goutte déposées, nous pouvons dire qu'il y a bien présence du colorant jaune tartrazine E102 dans la Passoa et dans le Mister Cocktail. Néanmoins, la faiblesse des tâches jaunes nous montre qu'il y a une très petite quantité de ce colorant.

 

•Problèmes rencontrés :

 

            Tout d'abord, comme le papier absorbant n'est pas spécifique pour les chromatographies, nous avons réalisé ensuite l'expérience avec du papier prévu à cet effet : le papier chromatographique de silice. De plus, les boissons étaient trop liquide et pas assez concentré, nous les avons donc fait chauffer au réchaud.

 

Troisième essai :

           

•Observation :

           

Nous pouvons observer que la tâche de tartrazine qui a migré au même niveau que les précédents. De plus la couleur est toujours aussi vive. Ensuite, la tâche de passoa, a également migré sur environ 2 cm. Ensuite, pour la tâche de Mister Cocktail, elle a aussi bien migré. Les couleurs restent néanmoins assez pâle.

 

•Analyse :               

           

Le colorant jaune tartrazine est donc bien présent dans ces deux boissons (car on observe quand même une tâche jaune même si elle est légère) mais en très faible quantité.

 

Conclusion :

 

Le colorant jaune tartrazine E102 est donc bien présent dans l'alimentation française mais en très faible quantité.

 

 

Dans un troisième et dernier temps, nous cherchons à déterminer si le colorant jaune tartrazine E102 est bel et bien présent dans le sirop de menthe carrefour et surtout en quelle quantité...

 

Réalisation d'un dosage spectrophotométrique des colorants d'un sirop de menthe

Détermination de la concentration de chaque colorant dans le sirop par spectrophotométrie.

 

Introduction, objectifs : 

 

Selon la précédente étude, on apprend, selon l'étiquette du sirop de menthe carrefour, qu'il contient le colorant Bleu patenté V E131 et le colorant jaune tartrazine E102. On cherche alors à déterminer la concentration approximative de ces deux colorants dans le sirop de menthe. Pour cela, on réalise les expériences suivantes à partir du sirop de menthe dilué dix fois, d’une solution de tartrazine et d’une solution de bleu patenté V.

 

Protocole expérimental pour la réalisation des solutions de base :

 

1. On cherche à réaliser une solution de jaune tartrazine E102 de concentration massique Cm = 25mg.L-1.

- On rince une coupelle de pesée.

- A l'aide d'une balance et de la coupelle de pèse, on pèse 25mg, soit 0.00025g de colorant jaune tartrazine E102.

- On déverse le contenu de la coupelle dans une fiole jaugée de 1 Litre.

- On complète ensuite avec de l'eau distillée jusqu'à la moitié de la fiole jaugée puis on bouche et on agite afin d'homogénéiser le tout.

- On complète enfin avec de l'eau distillée jusqu'au trait de jauge (le ménisque formé par la solution doit être au même niveau que le trait de jauge de la fiole jaugée.).

- On bouche et on homogénéise une dernière fois. La solution de base est prête !  

 

2. On cherche à réaliser une solution de bleu patenté V E131 de concentration massique 10mg.L-1.

- On rince une coupelle de pesée.

- A l'aide d'une balance et de la coupelle de pèse, on pèse 10mg, soit 0.0001g de colorant bleu patenté V E131.

- On déverse le contenu de la coupelle dans une fiole jaugée de 1 Litre.

- On complète ensuite avec de l'eau distillée jusqu'à la moitié de la fiole jaugée puis on bouche et on agite afin d'homogénéiser le tout.

- On complète enfin avec de l'eau distillée jusqu'au trait de jauge (le ménisque formé par la solution doit être au même niveau que le trait de jauge de la fiole jaugée.).

- On bouche et on homogénéise une dernière fois. La solution de base est prête !  

 

3. On cherche à réaliser une solution de sirop de menthe dilué dix fois puisque l'absorbance du sirop de menthe est trop grande pour être mesurée correctement par le spectrophotomètre. Il faut donc le diluer.

- On rince une fiole jaugée de 10mL munie d'un pipteur avec du sirop de menthe disposé dans un bécher.

- On prélève 10mL de sirop de menthe avec la pipette jaugée de 10mL munie d'un pipteur préalablement rincée.

- On déverse le contenu de la pipette jaugée dans une fiole jaugée de 100mL.

- On complète ensuite avec de l'eau distillée jusqu'à la moitié de la fiole jaugée puis on bouche et on agite afin d'homogénéiser le tout.

- On complète enfin avec de l'eau distillée jusqu'au trait de jauge (le ménisque formé par la solution doit être au même niveau que le trait de jauge de la fiole jaugée.).

- On bouche et on homogénéise une dernière fois. Le sirop de menthe dilué est prêt !  

 

Protocole expérimental pour la réalisation d'une échelle de teintes :

 

- Sachant que nous disposons d'une solution de concentration massique donnée xg.L-1 et que Cm =  

- On cherche alors le volume Vfille à prélever avec V toujours égal à y et Cm = mmère / Vmère  = mfille / Vfille soit Vfille = (Vmère x mfille) / mmère.

-  Ainsi on rince une pipette jaugée munie d'un pipteur de volume Vfille avec la solution de concentration massique donnée.

- On prélève ensuite, à l'aide de la pipette jaugée munie d'un pipteur de volume Vfille préalablement rincée, le volume Vfille de solution de concentration massique donnée. 

- On déverse le contenu de la pipette jaugée dans une fiole jaugée de volume y.

- On complète ensuite avec de l'eau distillée jusqu'à la moitié de la fiole jaugée puis on bouche et on agite afin d'homogénéiser le tout.

- On complète enfin avec de l'eau distillée jusqu'au trait de jauge (le ménisque formé par la solution doit être au même niveau que le trait de jauge de la fiole jaugée.).

- On bouche et on homogénéise une dernière fois. La solution diluée est prête !  

 

Protocole expérimental pour la réalisation d'un dosage d'une solution colorée par spectrophotométrie :

 

- Remplir les 8 cuves du spectrophotomètre avec les six solutions étalon diluées préparées auparavant, l'au distillée et le sirop de menthe dilué dix fois. 

- Ouvrir le logiciel SPIHR, convenant pour la spectrophotométrie.

- Il convient d'informer le spectrophotomètre du solvant utilisé dans les solutions pour lesquelles il mesurera l'absorbance. Ici, le solvant est de l'eau. On place donc dans la cuve du spectrophotomètre l'eau distillée et on effectue le blanc.

- On introduit ensuite la solution la plus concentrée pour réaliser le spectre d'absorption A = f(𝜆).

- On détermine la longueur d'onde 𝜆max pour laquelle l'absorbance est la plus grande. On règle alors le spectrophotomètre sur la valeur 𝜆max .

- On mesure l'absorbance de chaque solution de l'échelle de teintes.

- On réalise la courbe d'étalonnage qui est A = f(Cm).

- On mesure l'absorbance du sirop de menthe dilué dix fois. On détermine alors grâce à la courbe précédente, la concentration massique de colorant dans le sirop de menthe soit Cmcolorantsiropdilué.

- On trouve alors Cmcolorantsirop = Cmcolorantsiropdilué x 10. 

 

Matériel :

 

- 2 coupelles de pesée

- 2 fioles jaugées de 1L

- Colorant jaune tartrazine E102 en poudre

- Colorant bleu patenté V E131 en poudre

- Une balance très précise

- Un spectrophotomètre et ses cuves propres et vides.

- Un ordinateur muni du logiciel SPIHR

- Sirop de menthe.

 

Déroulement :

 

I - Spectre d'absorption des colorants d'un sirop de menthe :

 

Lorsqu'une solution est colorée, c'est qu'elle absorbe une partie de la lumière blanche que lui envoie le soleil. Si nous voyons une solution d'une certaine couleur, alors on peut en déduire que cette couleur n'a pas été absorbée.

 

Nous rappelons que la couleur d'une solution correspond à la couleur complémentaire de celle qui a été le plus absorbée, comme nous le montre l'étoile des couleur, qui permet de déterminer rapidement quelle couleur a été absorbée par la couleur que nous voyons (selon la complémentarité des couleurs en synthèse soustractive)

 

On place alors successivement dans le spectrophotomètre, les cuves contenant la solution de base de jaune tartrazine E102, la solution de base de bleu patenté V E131 et la solution de sirop de menthe dilué dix fois.

 

On obtient les graphiques A = f(𝜆) donnés par le spectrophotomètre et le logiciel SPIHR:

On remarque :

 

- Que le jaune tartrazine E102 a une absorbance maximale quand il est traversé par une longueur d'onde 𝜆 = 425nm. Cette longueur d'onde correspond à du violet d'après l'étoile des couleurs en synthèse soustractive, et sa couleur complémentaire, située en face du violet, semble être du jaune, d'ou le nom du colorant. 

- Que le bleu patenté V E131 a une absorbance maximale lorsqu'il est traversé par une longueur d'onde 𝜆 = 630nm. Cette longueur d'onde correspond à du orange d'après l'étoile des couleurs en synthèse soustractive, et sa couleur complémentaire, située en face du orange, semble être du bleu, d'ou le nom du colorant. 

- Que le sirop de menthe dilué dix fois possède deux maxima d'absorption : un à 425nm et l'autre à 630nm.

 

On en déduis que ces deux maxima d'absorption correspondent respectivement à ceux des colorants E102 et E131. Le sirop de menthe contient bien du jaune tartrazine et du bleu patenté V comme prédit par l'étiquette.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tableau de valeurs pour les dissolutions de la solution de base de tartrazine afin de réaliser une échelle de teintes.

 

2 - Mesures tartrazine :

 

On souhaite mesurer l’absorbance de la tartrazine seule dans le sirop de menthe. Pour cela, il faut donc choisir une longueur d’onde pour laquelle seule la tartrazine absorbe. De plus, il faut choisir la longueur d’onde pour laquelle les valeurs de l’absorbance mesurées seront les plus grandes possibles, de manière à minimiser les incertitudes relatives.

Il faut donc choisir la longueur d’onde 440 nm (le bleu patenté absorbe très légèrement à 425 nm si vous regardez bien le spectre).

On applique ensuite le paragraphe "Protocole expérimental pour la réalisation d'un dosage d'une solution colorée par spectrophotométrie".

 

On obtient les mesures d’absorbance suivantes :

II - Tracé des courbes d'étalonnage :

 

1 - Préparation de l'échelle de teintes du tartrazine :

 

Selon le paragraphe "Protocole expérimental pour la réalisation d'une échelle de teintes", on réalise l'échelle de teintes du tartrazine avec les valeurs suivantes : 

Etoile des couleurs complémentaires.

Tableau des valeurs d'absorbance de chaque solution de tartrazine de l'echelle de teintes réalisée précédement.

On trace alors la courbe A = f(Cm) :

3 - Préparation de l'échelle de teintes du bleu patenté V :

 

Selon le paragraphe "Protocole expérimental pour la réalisation d'une échelle de teintes", on réalise l'échelle de teintes du bleu patenté V avec les valeurs suivantes : 

 

Tableau de valeurs pour les dissolutions de la solution de base de bleu patenté V afin de réaliser une échelle de teintes.

4 - Mesures bleu patenté V :

 

En raisonnant comme précédemment, on règle cette fois le spectrophotomètre sur la longueur d’onde 630 nm.

On fait le réglage du zéro.

 

On mesure l’absorbance des 6 solutions étalons :

Tableau des valeurs d'absorbance de chaque solution de tartrazine de l'echelle de teintes réalisée précédement.

On trace alors la courbe A = f(Cm) :

III - Détermination de la concentration des colorants dans le sirop de menthe :

 

Les mesures d’absorbance réalisées sur le sirop dilué sont les suivantes :

- à 440 nm : A = 0,901

- à 630 nm : A = 0,94

 

On en déduit les concentrations des colorants dans le sirop de menthe dilué par report sur les courbes d’étalonnage :

- jaune : Cm = 23 mg.L-1

- bleu : Cm = 6,6 mg.L-1

 

Le sirop ayant été dilué 10 fois, les concentrations dans le sirop de menthe commercial sont :

- jaune : Cm = 230 mg.L-1

- bleu : Cm = 66 mg.L-1

 

Conclusion :

 

Comme indiqué sur l'étiquette du sirop de menthe, les colorants E102 (jaune tartrazine) et E131 (bleu patenté V) sont bien présents dans la solution afin de former la fameuse couleur verte attendue. Ils y sont cependant présents en quantité différente (plus faible pour le bleu que pour le jaune).

 

CONCLUSION DE LA SOUS-PARTIE :

 

Les trois éxpériences réalisées nous permettent d'affirmer que le colorant jaune tartrazine est bien présent dans les produits que les français achètent chaque jour dans leurs supermarchés. Les industriels semblent énormément l'utiliser dans les boissons, en addition d'autres colorants afin d'otenir la couleur voulue. Les doses semblent cependant assez faibles (de l'ordre des miligrammes) comme nous le prouvent les éxpériences de la chromatographie et du dosage spectrophotométrique. Mais, quels sont les avantages à l'utilisation de ce colorant, notamment par les industriels ?

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